Comment la tristesse m’a permis d’accoucher d’un nouveau podcast

À l’heure où tu reçois cet email dans ta boîte, je serai en train d’enregistrer avec Mai Hua un prochain podcast à propos de la deuxième vie qui démarre après un divorce.

Je suis très enthousiaste à propos de ce nouveau projet, parce qu’il me tient très à coeur, et que si j’ai deux autres nouvelles idées de podcasts qui arriveront j’espère d’ici la fin d’année (je t’en reparlerai), celui-ci est le premier que je lance en partant de zéro depuis mon départ de madmoiZelle.

Je voulais surtout te raconter le process de création de ce projet : je l’avais en tête depuis plus d’un an et demi (depuis ma séparation, en fait, après que j’ai remarqué qu’il n’existait pas grand’chose sinon rien sur le sujet).

Début septembre, je baignais dans ma tristesse (tu en sauras plus dans le dit podcast haha) depuis 2 jours, quand, sur le chemin du retour du Super U, mon sac plein des courses pour la semaine, j’ai décidé que j’avais assez traîné dans le seum, qu’il était temps de me reprendre en main.

La meilleure façon pour moi de surpasser cette tristesse, c’est de me mettre en action. Cette idée m’est réapparu à l’esprit, ni une, ni deux, j’ai ouvert mon ordi et commencé à écrire une « intro » pour raconter l’histoire de ce podcast.

Au bout de dix lignes, je butais direct sur un écueil : ok, ça va me saouler qu’il n’y ait que ma voix dans ce podcast. En 3 secondes, je changeais d’orientation, pensais à le transformer d’un podcast de chroniques écrites à des discussions avec une binôme (féminine donc).

Il m’a fallu 3 autres minutes pour penser à Mai, lui envoyer un vocal pour lui présenter le projet. Le hasard faisant bien les choses, on s’est capté le lendemain à un événement n’ayant rien à voir, on s’est tapés dans la main et nous voici 10 jours plus tard à enregistrer tous les matins de cette semaine, mon agente est partie à la recherche d’un sponsor, le projet est lancé et arrivera j’espère bientôt dans tes écouteurs.

Et tu sais quoi ? Je me sens tellement vivant à passer de l’idée (qui a mûri pas mal de temps) à l’action en quelques semaines. Et tout ça vient… de ma tristesse.

C’est l’un des trucs que j’ai appris en thérapie : laisse-toi baigner dans la tristesse, la colère, les émotions négatives plutôt que de les refouler et de t’asseoir dessus comme si elles n’existaient pas, il en sortira forcément un truc. En voici une nouvelle preuve.

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