Je t’ai pas dit ? (oui non je sais que je t’ai pas dit, c’est une question rhétorique) Je suis amoureux ! J’ai une chérie qui planque des post-it mignons comme celui-ci partout dans mon appart.
C’est d’autant plus émouvant pour moi que j’ai ramé pendant cette année et demi de célibat – certes entrecoupée d’une très chouette histoire d’amour estivale, dont je t’ai déjà parlé, notamment dans cette vidéo sur la peur (va la regarder si ce n’est pas déjà fait, ce conseil m’a changé la vie).
En dehors de cet été génial, ce fut une traversée de 18 mois dans des sables mouvants, dont les 6 derniers mois ont été les plus éprouvants.
Célibataire pour la première fois depuis mes 17 ans, j’ai dû me confronter à 44 piges à toutes ces questions terribles sur l’amour que le reste de l’humanité se pose généralement au cours de la vingtaine, ou dans sa jeune trentaine.
J’écris « questions terribles » parce qu’elles m’ont obligé à aller regarder des facettes en moi que je n’avais jamais pris le temps, ni vraiment eu l’occasion d’explorer. Mais la véritable raison, avec le recul, c’est que je n’avais même pas idée qu’elles existaient.
Ma psy m’a dit un jour :
« tu as choisi à 17 ans le couloir le plus étroit possible concernant l’Amour. Mais te voilà à 40 ans passés à devoir aller explorer cet aspect-là de ta vie ».
Je ne m’en rendais pas vraiment compte sur le moment, en tout cas au début, mais pendant cette année et demi, j’en ai CHIÉ émotionnellement.
Toutes les femmes qui m’intéressaient n’étaient pas dispo pour moi — pour des raisons très différentes à chaque fois, et je ne me sentais pas totalement aligné avec celles qui voulaient vivre une histoire avec moi. Dur.
Alors je me suis pris des baies vitrées dans la gueule, des murs en pleine face, des poteaux dans le pif, j’ai claqué des portes au nez aussi, bien sûr. Et à chaque fois, je ressortais avec un vécu de plus, une leçon, parfois une pote, voire une amie.
Autour de moi, les avis divergaient : « peut-être sois moins intense » était le truc qui revenait le plus. Ça va, j’ai passé l’âge de coller la bague au doigt au premier date, mais quand une fille me plaît, je lui dis. Clairement.
Et clairement, je ne voulais pas changer ça. Je voulais juste trouver quelqu’un qui voit cette transparence et ce franc-parler comme une qualité. Si ça te fait peur, il vaut mieux ne pas continuer parce qu’avec moi, tu risques d’être servie 😀
Après un énième-date-génial-qui-se-conclut-par-un-chouette-baiser-mais-finalement-3-jours-plus-tard-tu-me-dis-quon-n’attend-pas-les-mêmes-choses-toi-et-moi (sous-entends : t’es encore à fond sur ton ex mais t’es quand même venue sur une app de rencontre pour te booster l’ego, fair enough), je reçois une réponse à un « like » sur cette app.
Mais qui est cette meuf ? Je ne me souviens plus au premier abord mais ça me revient rapidement, c’est pas tous les jours qu’on croise des profils vraiment marrants sur les apps de rencontre.
Je regarde la date de mon premier message, c’était il y a un an (!). Mai 2021.
Ça fait maintenant un mois et demi. On s’est très vite plu, dès les premiers messages envoyés. Effectivement, au premier abord, la fameuse intensité lui a fait un peu peur, mais elle a été capable de le verbaliser, on s’est expliqués, on s’est compris. Simple, fluide ai-je envie de dire.
C’est tout frais et pourtant, on a l’impression de se connaître depuis des lustres. Étonnant de réussir à terminer les phrases l’un de l’autre alors qu’on se côtoie depuis si peu de temps. On est d’ailleurs aussi surpris l’un que l’autre de cette connexion toute particulière.
On est d’accord sur plein de trucs, pas d’accord sur d’autres trucs, nos visions des choses se complètent, s’interrogent, s’entrechoquent parfois. Mais tout ça, c’est surtout beaucoup de joie.
Je ne sais pas où tout cette histoire mènera, mais une chose est sûre aujourd’hui : cet idéal de fille — mon idéal — que je cherchais depuis des lustres, elle existait bien quelque part. Il suffisait juste que ça soit le bon moment pour elle, et pour moi.
Il aura fallu un an pour qu’elle réponde à mon message, mais avec le recul, cette année de galère amoureuse, aussi bien pour elle que pour moi, nous aura menés l’un vers l’autre.
Je l’écris ici pour me rendre accountable de le faire, mais je me suis filmé ces 6 derniers mois, après chaque claque « amoureuse ». Façon journal intime, à parler tout seul à mon téléphone.
Je vais te proposer dans les mois à venir quelques vidéos youtube pour partager ce périple. Ça s’appelera La Quête de l’Amour. Abonne-toi à ma chaîne Youtube, active la cloche, ça ne va plus tarder.