Comment (et pourquoi) arrêter d’être à tout prix Parfait ?

La thérapie, c’est à la fois magnifique et dramatique. En 2016, j’ai commencé ce travail sur moi pour des raisons de survie (littéralement), qui m’a ouvert des tas de portes. Et depuis, chaque couche que j’ai l’impression d’avoir “réglée” m’amène, quand je la soulève, vers un autre problème qui me paraît être une nouvelle montagne à franchir.

Faut croire que ça m’occupe, mais une chose est sûre : plus ça va, plus je me connais moi-même, plus j’ai l’impression de moins me connaître. De devoir creuser toujours plus profond vers une meilleure conscience de ma pomme. 

Continuer la lecture de Comment (et pourquoi) arrêter d’être à tout prix Parfait ?

2 millions d’écoutes sur mes contenus en un an

L’une de mes grandes satisfactions en tant que fondateur de madmoiZelle, c’était d’avoir réussi à créer une audience de plusieurs millions de VU mensuels et à offrir à nos contenus un vrai impact. J’avais peur de le perdre, cet impact, en vendant le média et en perdant cette audience.⁠

Un an après la vente, je m’en sors finalement très bien. Mes contenus ont été écoutés (presque) 2 millions de fois ces 12 derniers mois. Pour un « p’tit podcasteur indépendant », ça reste un très bel impact 🤓

Continuer la lecture de 2 millions d’écoutes sur mes contenus en un an

Bilan : un an après la vente de madmoiZelle

16 juillet 2020, il y a un an pile, j’annonçais la vente de madmoiZelle et mon départ du magazine que j’avais créé presque 15 ans plus tôt.

Des tas de forces ont eu raison de mon envie de continuer ce combat, il était temps pour moi, aussi bien professionnellement que personnellement que psychologiquement que physiquement de passer à autre chose.

Je me disais bien que ce saut dans le vide allait remettre certaines pendules à l’heure chez moi, mais je n’avais aucune idée du chemin parcouru tout au long de cette année mouvementée, sans oublier le reste du monde secoué par cette pandémie.

Continuer la lecture de Bilan : un an après la vente de madmoiZelle

Les gros doss sur lesquels je travaille

Salut toi, j’espère que tu vas bien !

Aujourd’hui, une métaphore qui causera à toutes les personnes concernées : la thérapie, c’est comme un mille-feuilles. Quand tu crois que t’as fini de manger une couche, t’es heureux d’en être arrivé au bout et t’es à peine en train de la digérer, tu te rends compte qu’il y a : UNE NOUVELLE COUCHE DESSOUS, dont tu ne soupçonnais même pas l’existence.

Continuer la lecture de Les gros doss sur lesquels je travaille

Najat Vallaud-Belkacem était en live sur Twitch (replay)

Notez bien cette date : Najat Vallaud-Belkacem (qui est passée dans Histoires de Succès il y a quelques semaines) est venue faire son premier live Twitch sur ma chaîne ce samedi 22 mai 2021.

Voici la vidéo du replay :

Continuer la lecture de Najat Vallaud-Belkacem était en live sur Twitch (replay)

Je suis créateur de contenus.

Ce texte est tiré de ma newsletter bi-hebdomadaire, envoyée un mardi sur deux à 11h — comme elle est importante, je la poste ici « pour archive ». Abonnez-vous.

Salut à toi, j’espère que tu vas bien. Vraiment.

De mon côté, il va être temps. J’ai 43 ans, bientôt 44 (le 2 novembre ué). Il va être temps d’assumer. De réveiller ce que Julia Cameron appelle dans son livre Libérer sa créativité mon « artiste fantôme ».

Continuer la lecture de Je suis créateur de contenus.

Faut-il laisser son môme trébucher ? Ou le rattraper avant ?

Salut toi (oui je prends la confiance, je te tutoie désormais),

La semaine a été compliquée. Quand je t’ai écrit la semaine passée, je ne savais pas encore que j’allais réserver une chambre chez l’habitant, sauter dans un tgv pour Lille, pour retrouver mes filles et mon ex. Ma fille aînée a demandé à être hospitalisée en HP, et elle y est restée pour la semaine.

Mes plans étaient tout autres : j’avais des interviews prévues, j’avais une semaine de travail avant de partir m’isoler au vert pour une semaine, pour réfléchir à mes projets face à la mer. (Et notamment : qu’est-ce que je fais de cette newsletter 🤓)

Au lieu de ça, je me suis retrouvé pris dans un tourbillon d’émotions, d’abord de la colère contre elle, ma grande fille, qu’elle « choisisse » la voie hospitalière, puis très saoulé que mes plans soient chamboulés à ce point, puis j’ai été en colère contre moi d’être en colère contre elle, parce que fondamentalement je trouve ça très mature qu’elle ait réussi à demander de l’aide.

« Commence par être sympa avec toi », qu’elle m’avait dit, ma psy. Je m’en suis souvenu, j’ai pris une grande inspiration, j’ai tout relativisé, j’ai tout annulé et je suis allé jouer mon rôle de papa à Lille.

Puis j’ai écrit ce texte en fin de semaine, que je vous ai lu dans le podcast Histoires de Darons.

Et j’ai reçu des dizaines de messages me racontant que vous, ou des proches, avaient pu vivre la même expérience. J’en avais tellement peu entendu parler jusqu’ici, y aurait-il là un tabou ? (je crois que oui)

Peut-être que tout ça résonne d’autant plus pour toi si tu as lu la newsletter de la semaine passée.

C’était éprouvant, pour tout le monde autour de nous je crois, mais c’est aussi une aubaine à vivre, cet obstacle, pour elle, comme pour nous.

En parlant d’obstacles, je crois qu’on a eu tendance avec leur mère à trop élever nos filles dans un cocon. Bien sûr, tu veux le meilleur pour tes enfants, bien sûr tu veux leur faciliter la vie, leur ouvrir des chemins que tes propres parents n’ont pas pu / pas su te montrer.

Mais oui, laisser tes mômes se démerder avec leurs embûches, ne pas tout leur offrir sur un plateau, c’est formateur. Je ne crois pas qu’on soit comme ces fameux « parents hélicoptères », qui surprotègent leurs gamins (et qu’est-ce que ça veut dire, « surprotéger » après tout ?), mais oui, on les aide, peut-être plus que de raison, on leur offre des opportunités dont je n’aurais même jamais pu rêver quand j’étais ado. Bien sûr, que tu veux leur offrir, ça. Et d’un autre côté, ça construit tellement d’aller trouver la force d’aller chercher ces opportunités par soi-même.

Sur ce point-là aussi, on m’avait pas dit à quel point c’était compliqué avant de faire des enfants. Trouver la bonne limite. C’est un casse-tête infini.

Ça me rappelle une scène fabuleuse dans « Ray », le biopic sur Ray Charles. A 5-6 ans, Ray commençait à perdre de plus en plus la vue. Alors qu’il avait la maison à traverser, Ray se rend compte qu’il trébuche sur une chaise, puis 2, et finit par appeler sa mère à l’aide. Elle est à l’autre bout de la pièce, et elle ne dit rien. Elle le laisse faire, en voyant son môme qui l’appelle à l’aide.

La suite de la scène est bouleversante, et l’est d’autant plus je crois si vous avez des enfants. Je t’invite à aller la voir ici.

Pour revenir à ma petite vie, ma grande fille est rentrée de la clinique, elle a repris le chemin des cours, on a mis en place un nouveau cadre dans lequel sa soeur et elle peuvent évoluer, le collège est fermé pour les semaines à venir, ça va laisser un peu de temps pour atterrir et tester tout ça.

Un immense merci pour vos messages nombreux et vos attentions suite à mon texte publié la semaine passée. Vous êtes la meilleure commu.

🔥 Sur ma chaîne Youtube

🤘Sur ma chaîne Twitch

Si vous voulez voir ce que je propose sur ma chaîne Twitch, voici quelques replays des semaines précédentes :

🎙 Mes autres podcasts à écouter 

Des bises, bonne journée et bon week-end !