Fabrice reçoit Alexandre Lacroix, qui est romancier, philosophe, patron de la rédaction de Philosophie Magazine et cofondateur de l’école d’écriture Les Mots, mais aussi père de 5 enfants.
Alexandre Lacroix sort La Naissance d’un Père, aux éditions Allary. Il raconte dans ce roman-témoignage de près de 500 pages sa paternité, qui, comme il l’écrit, « est la grande affaire de sa vie adulte ». Son premier fils est né lorsqu’il avait 25 ans, et son dernier est né quand il avait 42 ans, et vous l’entendrez, il a été un père très impliqué.
Il raconte qu’avoir autant d’enfants n’a jamais été un objectif de vie, simplement c’est arrivé, comme il l’écrit si bien.
C’est un épisode d’Histoires de Darons un peu spécial, puisque pour la première fois, je savais déjà quasiment tout sur la paternité de mon invité, mais j’espère que, comme moi, vous trouverez le point de vue d’Alexandre sur la paternité passionnant. Et au fait, si vous souhaitez vous procurer son livre, n’hésitez pas à passer par ces liens au moment de commander, ils me permettent de gagner un peu d’argent grâce à l’affiliation.
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Julien Neel, qui s’est fait connaître grâce à la BD Lou, énorme succès de ces 15 dernières années, m’explique sa méthode de travail, notamment pour écrire ses histoires, avec l’aide d’un drôle de jeux de cartes qu’il a confectionné lui-même. C’est tellement intéressant de voir comment il défait des noeuds scénaristiques, lui qui n’a aucune formation d’auteur ou de scénariste, juste en travaillant sur son inconscient.
On discute aussi de son parcours, son enfance où il était un petit garçon rêveur, puis comment il a arrêté son parcours scolaire au moment du lycée pour se lancer dans le graphisme publicitaire, et la rencontre qui l’a amené à devenir auteur et dessinateur de BD.
On parle aussi de l’adaptation de Lou au cinéma, de l’effet que ça lui a fait, de voir cet univers tout droit sorti de son imagination prendre vie dans un décor en vrai.
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Cette semaine, je vous propose de découvrir l’histoire d’Alexis, dont la compagne Julia a accouché à domicile.
Il raconte son cheminement vers la paternité et explique son besoin d’achever des étapes professionnelles et personnelles avant de devenir papa – vous entendrez qu’Alexis est naturaliste de profession et son objectif c’était notamment d’observer des ours avant de procréer.
Il explique aussi le processus pour organiser cet accouchement à domicile, le rôle particulier que joue le père dans celui-ci, et aussi à quel point l’ahptonomie l’a aidé à créer un contact avec sa future fille.
Enfin, en grand amoureux et observateur de la nature, on discute ensemble de la décision de faire un enfant dans cette période trouble pour l’humanité, qui est un sujet qui devient de plus en plus récurrent dans ce podcast.
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Cyrille Imbert vous raconte son parcours, depuis ses études dans le jeu vidéo, sa première aventure entrepreneuriale qui s’est soldée par un échec jusqu’au rachat de Dotemu, puis son expansion récente.
On parle aussi de l’importance de sa famille, sa mère et son père, qui l’ont beaucoup aidé, aussi bien d’un point de vue financier que dans le partage d’expérience.
Il raconte aussi comment ils en sont venus à se lancer dans des licences plus ambitieuses comme Wonder Boy, Pang ou Streets of Rage, le pari risqué que cela représentait, et vous en apprendrez également plus sur les spécificité de l’industrie du jeu vidéo.
Un grand merci à Cyrille pour son accueil et sa transparence sur son histoire et celle de son entreprise.
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Bienvenue dans ce nouvel épisode bonus d’Histoires de Darons, en attendant un épisode inédit et la rentrée du podcast pour la semaine prochaine, lundi 7 septembre 2020 !
Cette semaine, je voulais vous proposer une petite chronique basée sur mon expérience personnelle de daron, vous offrir ce petit conseil tiré de ma vie.
J’espère que ça vous plaira, et si vous voulez en lire d’autres, n’hésitez pas à vous abonner à ma newsletter, où je vous partage moult choses, que ce soit des réflexions dans ce genre, des coups de coeur et bien sûr mes derniers épisodes ou des questions que je souhaite vous poser, à vous, chères auditeurs et auditrices de mes podcasts. Vous trouverez le lien dans les notes de cet épisode ! Merci à vous et bonne écoute !
Cet été, j’ai passé avec mes filles mes premières vacances estivales en tant que père divorcé. J’ai passé un mois en tant que seul parent responsable, et elles en sont sorties vivantes ! Peut-être que cette affirmation vous fera lever les yeux au ciel si vous avez l’habitude de le faire, mais pour moi, ça veut dire beaucoup. En tout cas, ça veut dire beaucoup pour le père que je pensais être il y a encore quelques années.
Entendez-moi bien : je ne suis pas spécialement fier de ce que je suis sur le point de vous raconter, et je n’entends pas récolter des lauriers de le faire aujourd’hui. Mais ça prouve qu’il y a du boulot, beaucoup de travail, même pour un mec qui a passé du temps à réfléchir sur le sexisme, la place du mec dans la société. Et qu’il n’est jamais trop tard pour tirer des leçons du passé.
J’ai grandi en tant que père avec la croyance très limitante que si mes filles restaient trop longtemps avec moi, il finirait par y avoir un couac. C’était idiot, parce que je m’en suis beaucoup occupé, notamment quand elles étaient toutes petites, et qu’elles avaient le plus besoin d’attention parentale.
Aux débuts de la création de madmoiZelle, j’allais les chercher chez la nounou à 16h, je jouais avec elles, je les nourrissais, je leur donnais le bain, et elles finissaient chaque jour à peu près saines et sauves.
Malgré tout, il y avait au fond de moi un petit quelque chose qui me disait qu’elles finiraient par ne pas être bien avec moi. Cette croyance était limitante, mais aussi confortable : beh oui, ça m’arrangeait bien de me dire que tôt ou tard, je pourrais me reposer sur Cath, leur mère, pour prendre le relais, d’autant plus qu’elle était LA tête pensante coté organisation du foyer.
Comme on dit aujourd’hui : elle avait sur elle toute la charge mentale, même si :
tout d’abord, le concept n’était pas connu entre 2006 et 2010. (Si vous ne connaissez pas, rdv ici)
ensuite, inconsciemment, ça nous arrangeait bien : Cath y trouvait là une « mission » à accomplir qui lui convenait à merveille et lui permettait de se sentir « utile » (le mot est d’elle) et moi ça me permettait de me reposer sur elle. Comme j’avais vu mon père se reposer sur ma mère. Facile.
Attention, je ne dis pas que c’était génial de faire comme ça, je déplore aujourd’hui qu’on ait à ce point genré nos rôles au sein de notre couple parental, mais ce fut notre chemin.
Pour revenir au sujet qui nous intéresse, j’ai donc grandi en tant que père avec l’idée que je ne pouvais pas m’occuper de mes filles trop longtemps sans que ça parte en sucette.
Bizarrement, il a fallu qu’on ait avec Cath une divergence sur la quantité de vacances estivales à prendre pour que je décide de sauter le pas. Après 15 jours de congés, elle voulait rentrer et reprendre le boulot, alors que je voulais prolonger. Je lui ai donc proposé de garder les filles, et de rentrer une semaine plus tard, avec elles.
On allait donc vivre à 3, tous seuls, pendant une semaine. Ça peut vous paraitre ridicule quand je l’énonce comme ça – en tout cas, ça me paraît ridicule quand je l’écris ici aujourd’hui, mais ça a vraiment été UN TRUC à dépasser pour moi.
J’étais sûr que quoiqu’il arrive, ça ne se passerait pas de la même façon qu’avec leur mère, et qu’au final, les filles vivraient mal ce changement. Que l’organisation de Cath était un peu la base de leur épanouissement, et que si j’y changeais des choses, ça les perturberait.
Devinez quoi ? Non seulement j’ai imposé mon style bien à moi pendant ces vacances – un peu plus freestyle on va dire, mais en plus, je m’en suis parfaitement sorti et elles ont adoré.
Et surtout, en l’absence de Cath qui habituellement organisait tout, j’ai pu prendre VRAIMENT ma place de parent, à prendre confiance en ma capacité à le faire, et à le faire bien. À organiser les repas, à organiser nos sorties, notre vie de famille. Différemment de Cath, certes, mais suffisamment bien pour qu’elles sortent de cette semaine à la fois vivantes et heureuses de leurs vacances. Objectif parental accompli en gros.
Depuis cette année-là, on a fait en sorte de s’octroyer une semaine à 3 pendant les vacances d’été. Toujours géniale. Différente de nos vacances passées à 4, mais le changement de dynamique du trio était vraiment rafraîchissant.
Tout ça pour vous dire : avec le recul, je suis triste de ne pas l’avoir fait plus tôt, de ne pas avoir dépassé cette peur, et même de se créer des souvenirs à 3 quand elles étaient plus petites. J’aurais même dû les prendre individuellement pour partir en week-end. Ça change les relations, de se retrouver en tete-à-tete. Et ça m’aurait fait sortir un peu plus de ma zone de confort de daron.
Ceci dit, si je vous raconte tout ça, ça n’est pas pour m’apitoyer sur mon passé, mais plutôt pour vous dire que si vous êtes dans mon cas, tentez le coup. Vous verrez, ça fait du bien, ça permet de se sentir vivant, ça fait peur, et ça aide aussi à se rendre compte qu’on arrive très bien à s’en sortir.
Et de notre côté, en dehors des vacances scolaires qu’on va désormais passer à trois, on aimerait bien avec leur mère les emmener en tête à tête en week-end désormais. Même si c’est bien plus compliqué à faire avec des ados à la vie sociale débordante.
Donc voilà. N’hésitez pas à me dire si vous etes dans le même cas, dans les commentaires de ce post, je vous mets le lien dans les notes de l’épisode.
Cette semaine, je reçois Valérie Damidot, qui s’est fait connaître grâce à l’émission D&Co sur M6, avant de venir chez TF1, et elle a lancé récemment sa chaîne YouTube. Dans cette interview, on parle de la vie de Valérie AVANT M6, parce qu’on peut dire qu’elle a pas mal bourlingué.
On parle de Charly et Lulu, de son passage chez Mireille Dumas, puis d’une anecdote fabuleuse avec Steven Seagal, de la façon dont elle est devenue la nounou dans la première saison de la Star Ac, sa participation dans Danse avec les Stars et le lancement de sa chaîne YouTube, de sa passion pour les jeux vidéo, ou encore de ses projets, et notamment sa pièce de théâtre où elle va jouer avec son fils.
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Je vais bien, vous savez. Oui, je sais, ça peut paraître étrange comme phrase d’intro, voire même passer pour de l’auto-persuasion façon « Je vais bien tout va bien » de l’illustre Dany Boon, mais pourtant : c’est le cas.
Rediff Estivale — Diffusé initialement le 8 janvier 2018
Pour ce premier épisode de 2018, Fab te propose de tenter un truc : il a passé une heure de sa journée de Noël en famille en tête à tête avec son père, son Daron.
Ensemble, on est revenus sur 40 années (c’est que je me fais pu tout jeune) de paternité, et même plus, puisqu’on évoque, tout comme Manu dans l’épisode 7, les 4 années qu’ils ont passé à tenter de m’avoir. On discute aussi du rôle de ma mère dans notre éducation, de sa place à lui en tant que père pas mal occupé au boulot.
Et puis plus récemment, de son rôle de grand-père maintenant qu’il a 5 petits-enfants.
Et puis on discute ensemble de mon grand-père, qui est mort quelques mois avant ma naissance, et de cette sensibilité qui est arrivée tardivement chez lui. Ou du moins, que peut-être, il s’autorise plus facilement à montrer, l’âge avançant.
Alors vous ne le sentirez sans doute pas au départ parce que vous ne le connaissez sans doute pas, mais il était un peu stressé, si bien qu’il avait préparé l’entretien, avec des notes. Quand je lui ai proposé de faire un Histoires de Darons ensemble, il m’a dit « mais je sais pas parler, moi, tu sais, je suis un homme de l’ombre ».
Je suis ravi d’avoir passé ce moment en tête-à-tête avec mon père, à échanger avec lui sur le sujet, et j’espère que ce partage vous plaira. Un immense merci à vous !
Vous voulez participer ?
Si vous avez une situation, une vie, qui fait de vous un papa un peu spécial, n’hésitez pas à m’écrire sur ">.
La seule contrainte, c’est qu’on se rencontre, soit sur Lille, soit sur Paris, on en a pour 1h 1h30 pour l’enregistrement. Et même si vous n’y êtes pas, envoyez quand même un mail, sait-on jamais, je bouge parfois en France !
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Rediff estivale — Publié initialement le 26 déc 2019
Si vous ne le connaissez pas encore, ce podcast est devenu en un peu plus d’un an la référence des podcasts maternité en France. Clémentine y donne la parole dans de longues interviews à des mamans à propos de leur grossesse, de leur rôle de mère. Bliss Stories est en quelque sorte le miroir d’Histoires de Darons, mon autre podcast dédié aux pères.
Dans cet épisode, on retrace avec Clémentine son parcours qui l’a amenée à démissionner de TF1 il y a quelques mois pour se lancer à plein temps dans l’aventure du podcast.
Depuis le cinéma vers la création de Bliss il y a un an et demi, en passant par la direction de casting pour la téléréalité, tous les chemins peuvent mener vers la création de son propre podcast. Mais vous comprendrez assez rapidement que pour y arriver, Clémentine a travaillé d’arrache-pied. On reparle de tout ça ensemble, j’espère que vous apprécierez cet épisode !