Comment la tristesse m’a permis d’accoucher d’un nouveau podcast

À l’heure où tu reçois cet email dans ta boîte, je serai en train d’enregistrer avec Mai Hua un prochain podcast à propos de la deuxième vie qui démarre après un divorce.

Je suis très enthousiaste à propos de ce nouveau projet, parce qu’il me tient très à coeur, et que si j’ai deux autres nouvelles idées de podcasts qui arriveront j’espère d’ici la fin d’année (je t’en reparlerai), celui-ci est le premier que je lance en partant de zéro depuis mon départ de madmoiZelle.

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Acceptes-tu les gens tels qu’ils sont ?

Attention, celui-là est lourd. Je me rends compte depuis quelques semaines que j’ai tendance à ne pas accepter les autres tels qu’ils sont, mais plutôt comme j’aimerais les voir. Lourd, hein ?

C’est à la fois un terrible défaut, parce que ça m’empêche d’aimer les gens que j’aime pleinement pour qui ils sont, mais aussi une qualité folle, parce que ça m’a permis de regarder ceux à qui je tiens comme s’ils avaient réalisé leur « plein potentiel ».

Apparemment, ça aide beaucoup, d’avoir un regard aussi bienveillant sur soi (je répète ce que les gens m’ont dit, hein, je me permettrais pas).

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Comment (et pourquoi) arrêter d’être à tout prix Parfait ?

La thérapie, c’est à la fois magnifique et dramatique. En 2016, j’ai commencé ce travail sur moi pour des raisons de survie (littéralement), qui m’a ouvert des tas de portes. Et depuis, chaque couche que j’ai l’impression d’avoir “réglée” m’amène, quand je la soulève, vers un autre problème qui me paraît être une nouvelle montagne à franchir.

Faut croire que ça m’occupe, mais une chose est sûre : plus ça va, plus je me connais moi-même, plus j’ai l’impression de moins me connaître. De devoir creuser toujours plus profond vers une meilleure conscience de ma pomme. 

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Les gros doss sur lesquels je travaille

Salut toi, j’espère que tu vas bien !

Aujourd’hui, une métaphore qui causera à toutes les personnes concernées : la thérapie, c’est comme un mille-feuilles. Quand tu crois que t’as fini de manger une couche, t’es heureux d’en être arrivé au bout et t’es à peine en train de la digérer, tu te rends compte qu’il y a : UNE NOUVELLE COUCHE DESSOUS, dont tu ne soupçonnais même pas l’existence.

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Le bilan (assez complet) de mon coaching

Salut toi, j’espère que tu vas bien !

Ma dernière newsletter date d’il y a précisément 15 jours, j’ai annoncé que je t’enverrai un nouveau mail tous les 15 jours, nous y voici donc. Good job, Fab 🙌  ! (oui oui je m’auto-encourage, la vie est une chienne et elle m’a appris qu’on n’était jamais si bien servis que par soi-même)

Comment tu vas ? De mon côté, ça va plutôt très bien. J’ai depuis 3 semaines-1 mois des semaines extrêmement productives — et d’un autre côté, je peux prendre, comme cet après-midi, une demie-journée à ne rien foutre, et ça c’est agréable (c’est mon warning personnel : faire gaffe à ne pas replonger dans le boulot comme un dératé, j’y veille).

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Je suis créateur de contenus.

Ce texte est tiré de ma newsletter bi-hebdomadaire, envoyée un mardi sur deux à 11h — comme elle est importante, je la poste ici « pour archive ». Abonnez-vous.

Salut à toi, j’espère que tu vas bien. Vraiment.

De mon côté, il va être temps. J’ai 43 ans, bientôt 44 (le 2 novembre ué). Il va être temps d’assumer. De réveiller ce que Julia Cameron appelle dans son livre Libérer sa créativité mon « artiste fantôme ».

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Faut-il laisser son môme trébucher ? Ou le rattraper avant ?

Salut toi (oui je prends la confiance, je te tutoie désormais),

La semaine a été compliquée. Quand je t’ai écrit la semaine passée, je ne savais pas encore que j’allais réserver une chambre chez l’habitant, sauter dans un tgv pour Lille, pour retrouver mes filles et mon ex. Ma fille aînée a demandé à être hospitalisée en HP, et elle y est restée pour la semaine.

Mes plans étaient tout autres : j’avais des interviews prévues, j’avais une semaine de travail avant de partir m’isoler au vert pour une semaine, pour réfléchir à mes projets face à la mer. (Et notamment : qu’est-ce que je fais de cette newsletter 🤓)

Au lieu de ça, je me suis retrouvé pris dans un tourbillon d’émotions, d’abord de la colère contre elle, ma grande fille, qu’elle « choisisse » la voie hospitalière, puis très saoulé que mes plans soient chamboulés à ce point, puis j’ai été en colère contre moi d’être en colère contre elle, parce que fondamentalement je trouve ça très mature qu’elle ait réussi à demander de l’aide.

« Commence par être sympa avec toi », qu’elle m’avait dit, ma psy. Je m’en suis souvenu, j’ai pris une grande inspiration, j’ai tout relativisé, j’ai tout annulé et je suis allé jouer mon rôle de papa à Lille.

Puis j’ai écrit ce texte en fin de semaine, que je vous ai lu dans le podcast Histoires de Darons.

Et j’ai reçu des dizaines de messages me racontant que vous, ou des proches, avaient pu vivre la même expérience. J’en avais tellement peu entendu parler jusqu’ici, y aurait-il là un tabou ? (je crois que oui)

Peut-être que tout ça résonne d’autant plus pour toi si tu as lu la newsletter de la semaine passée.

C’était éprouvant, pour tout le monde autour de nous je crois, mais c’est aussi une aubaine à vivre, cet obstacle, pour elle, comme pour nous.

En parlant d’obstacles, je crois qu’on a eu tendance avec leur mère à trop élever nos filles dans un cocon. Bien sûr, tu veux le meilleur pour tes enfants, bien sûr tu veux leur faciliter la vie, leur ouvrir des chemins que tes propres parents n’ont pas pu / pas su te montrer.

Mais oui, laisser tes mômes se démerder avec leurs embûches, ne pas tout leur offrir sur un plateau, c’est formateur. Je ne crois pas qu’on soit comme ces fameux « parents hélicoptères », qui surprotègent leurs gamins (et qu’est-ce que ça veut dire, « surprotéger » après tout ?), mais oui, on les aide, peut-être plus que de raison, on leur offre des opportunités dont je n’aurais même jamais pu rêver quand j’étais ado. Bien sûr, que tu veux leur offrir, ça. Et d’un autre côté, ça construit tellement d’aller trouver la force d’aller chercher ces opportunités par soi-même.

Sur ce point-là aussi, on m’avait pas dit à quel point c’était compliqué avant de faire des enfants. Trouver la bonne limite. C’est un casse-tête infini.

Ça me rappelle une scène fabuleuse dans « Ray », le biopic sur Ray Charles. A 5-6 ans, Ray commençait à perdre de plus en plus la vue. Alors qu’il avait la maison à traverser, Ray se rend compte qu’il trébuche sur une chaise, puis 2, et finit par appeler sa mère à l’aide. Elle est à l’autre bout de la pièce, et elle ne dit rien. Elle le laisse faire, en voyant son môme qui l’appelle à l’aide.

La suite de la scène est bouleversante, et l’est d’autant plus je crois si vous avez des enfants. Je t’invite à aller la voir ici.

Pour revenir à ma petite vie, ma grande fille est rentrée de la clinique, elle a repris le chemin des cours, on a mis en place un nouveau cadre dans lequel sa soeur et elle peuvent évoluer, le collège est fermé pour les semaines à venir, ça va laisser un peu de temps pour atterrir et tester tout ça.

Un immense merci pour vos messages nombreux et vos attentions suite à mon texte publié la semaine passée. Vous êtes la meilleure commu.

🔥 Sur ma chaîne Youtube

🤘Sur ma chaîne Twitch

Si vous voulez voir ce que je propose sur ma chaîne Twitch, voici quelques replays des semaines précédentes :

🎙 Mes autres podcasts à écouter 

Des bises, bonne journée et bon week-end !

« Fuck you, kid », la saine colère de Jennifer Aniston

Salut toi, j’espère que tu vas bien dans ta vie, et que le moral est bon.

Cette semaine, je voulais te parler parentalité et représentation de la parentalité.

Je suis très heureux que, depuis l’avènement des réseaux sociaux, les parents parlent des côtés plus… compliqués, dira-t-on, de la parentalité.

Ceci dit, je crois aussi qu’il y a toujours un truc en nous qui nous fait dire au fond « je la vois bien galérer quand elle raconte son post-partum, mais moi je m’en sortirai mieux ». Ça a d’ailleurs longtemps été mon cas, j’vais pas te mentir.

Et tant mieux si c’est le tien aujourd’hui, je respecte totalement, mais cet aspect « ça n’arrive qu’aux autres » continue à mon sens de déformer la réalité de la parentalité.

Tu me diras « c’est sans doute mieux ainsi, on doit sans doute faire ses propres expériences pour pouvoir en ressentir toute la profondeur, plutôt que de les vivre à travers des témoignages d’autrui », et tu auras sans doute raison.

Je te raconte tout ça parce que nos deux ados (13 et 15 ans cet été) sont dans le dur actuellement. Certes, elles ne sont pas seules. La psy de notre aînée disait qu’elle n’avait jamais eu autant de taf, et quand on sortira la tête de ce seau de merde, je crois qu’on se rendra compte bien trop tard des conséquences dramatiques sur la santé mentale de notre jeunesse (le signal d’alarme a été tiré récemment pour les étudiants, mais on parle encore peu des ados dans les médias).

Elles sont donc dans une période compliquée, et forcément, en tant que parents un tant soit peu conscients, on est impactés… et je ne sais pas vraiment comment partager cette expérience sur mes plateformes (le podcast, mes réseaux, ma chaîne twitch).

Je ne veux bien sûr pas le faire dans le dos de mes filles. Je racontais sur mon blog nos aventures quand elles avaient entre 2 et 6 ans, c’était sympa (et encore, je ne sais pas si je le referai aujourd’hui), mais depuis, je ne veux plus parler d’elles en profondeur sans les impliquer / les mettre au courant.

Et je n’ai pas envie que ce travail les impacte ou déforme leur vision. Parfois, il faut juste vivre les choses, sans les analyser.

Bref, tout ça est compliqué, et ça ne m’étonne pas que nos grands-parents et nos parents, même sans Internet, ne se soient pas trop penchés collectivement sur le sujet, ils avaient d’autres choses à foutre.

Tout ça pour te dire : gros « travail en cours » donc, parce que j’aimerais parler du vécu des parents au moment de l’adolescence — j’espère d’ailleurs que tous les « instaparents » le feront également le moment venu, mais je ne sais pas encore de quelle manière.

Ceci dit, je voudrais te renvoyer vers cette séquence fabuleuse de The Morning Show, série géniale que j’ai revue il y a peu. Sans doute l’une des oeuvres les mieux écrites sur l’après #MeToo, dont je te conseille amplement le visionnage le temps de 10 épisodes (elle est sur Apple TV et gagnerait à être connue).

Pour remettre du contexte : Alex Levy (Jennifer Aniston) ne vit pas sa meilleure vie depuis que son « co-host » Mitch Kessler (joué par Steve Carrell) a été accusé publiquement d’agression sexuelle sur son lieu de travail, la plus grosse émission matinale aux US (et God knows à quel point les matinales sont importantes aux States).

Dans ce tourbillon professionnel, Alex décide de se séparer de son mec avec qui elle est depuis 25 ans, le père de sa fille. L’épisode précédent cet extrait, ils lui annoncent leur décision et sa fille, qui est à l’université, se casse en colère (normal).

Ces deux vidéos montrent un moment où Alex revient toquer pour « faire la paix » avec sa fille et avoir une discussion posée avec elle. Et ça ne se passe pas comme prévu. Je te laisse regarder l’extrait en deux vidéos, ici et , avant de lire la suite.

Alors, qu’est-ce que t’en as pensé ? C’est intéressant, non, de mettre en scène une colère maternelle comme celle-ci ? De voir que dans sa colère, Alex se positionne en tant que femme, que professionnelle, après avoir échoué à reconnecter avec sa fille en tant que mère.

Comme souvent dans cette série, tout n’est pas tout blanc tout noir, les raisons de leurs colères respectives sont très nuancées, et il faut regarder l’intégralité de la série pour mieux comprendre le caractère des personnages, mais j’ai trouvé cette séquence très… rafraîchissante et surtout : trop rare pour que je ne la mentionne pas ici.

On en parlait d’ailleurs hier lundi midi sur ma chaîne Twitch. Tout ça pour te dire de venir nous voir, ça se passe tous les lundi, mercredi et vendredi à partir de 12h sur twitch.tv/fabriceflorent. Créé-toi un compte, viens discuter dans le chat, c’est vraiment un média que j’aime de plus en plus.

Son parfait complément, c’est mon serveur Discord. Venez, on y est bien, on discute de plein de sujets différents, il s’anime de plus en plus, ça fait plaisir <3

🎙 Mes autres podcasts à écouter 

🔥 Mes kifs du moment

Des bises et à très bientôt j’espère !
FabFlo

« Ça, ça mérite que tu vives »

Salut toi, j’espère que tu vas le mieux possible dans ta vie (et je ne sais toujours pas si je dois te tutoyer ou vous vouvoyer dans cette newsletter… ça se sent que j’ai le cul entre deux chaises ? T’en penses quoi, toi ? Vous en pensez quoi, vous ?)

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